Certes, le pois chiche et la mogette ne sont pas réputés pour leur sex-appeal. Mais il se pourrait que l’on change d’avis au vu de leur rentabilité. Pour commencer, il est plus facile de trouver des lentilles du Puys que des coquillettes du Puys… une façon de dire que pour favoriser le local et préserver l’environnement, il est parfois plus facile de se tourner vers les légumineuses. Car le blé et le maïs, des produits premiers prix, sont souvent le fruit d’exploitations intensives et lointaines. Selon l’ADEME, 95.3 % des exploitations françaises pratiquent l’agriculture conventionnelle ou intensive, contre 4.7 % d’agriculture biologique. Autre avantage, un bon rapport poids cuit/taille cru. Concrètement, un petit volume cru représente un grand volume cuit. Question courses de survie, 1 kg de lentilles devrait vous faire la semaine, à raison de 60 g de lentilles matin, midi et soir. Comme les légumineuses sont riches en fibres, ils sont plus rassasiants, on en consomme donc moins que des produits raffinés (dont le processus de transformation pollue plus que leurs équivalents bruts)[2]. Jusqu’à preuve du contraire, moins consommer, c’est moins polluer.[3]